Je pensais que j’aurais du mal à en partir et en fait ça s’est fait super vite.

Je pensais que je pourrai fermer moi même une dernière fois la porte de cet appartement où j’ai vécu pendant six ans, comme un genre « d’au revoir » un peu solennel, et finalement j’étais tellement pressée de partir que je me suis presque enfuie sans me retourner.

A peine les portes de l’ascenseur refermées, j’ai sauté de joie.

Pourtant, j’étais extrêmement attachée à ce lieu à son atmosphère et c’est surtout ça qui m’a manqué au début. Tellement que j’ai eu du mal à m’habituer au nouvel appart pourtant deux fois plus grand, deux fois plus « tout ».

Je pensais que signer cet état des lieux de sortie serait un déchirement, la fin d’une époque de ma vie que j’ai vécu en célibataire malheureuse mais à laquelle malgré tout je pensais être attachée parce qu’elle représentait mes débuts d’adulte, mon indépendance, mes conneries, ma liberté, mes choix, mon nid, mon chez moi.

Et en fait ce fut une libération. C’est comme si j’étais enfin débarrassée de mes anciens démons et toutes ces peurs, celle du changement notamment mais aussi toutes celles qui m’ont fait ramper longtemps par crainte de l’abandon. Et puis surtout aujourd’hui mon chez moi est ailleurs, et mon nid n’est plus seulement à moi et c’est très bien comme ça.

Maintenant, même si la vue que j’ai le matin en me levant donne toujours sur des bureaux, les perspectives sont bien plus belles.

J’adoooore l’émission « Un dîner presque parfait ». Voilà, ça c’est dit!

Tellement qu’hier j’en aurais retourné toute la maison pour trouver le mode d’emploi de la DartyBox et etre certaine de pouvoir enregistrer la finale des régions qui passe ce soir.

D’abord parce que j’y ai découvert la recette de la meilleure tarte au citron vert de l’univers (oué rien que ça) et comme j’suis pas chienne, je la partage avec vous c’est ici que vous trouverez ce délice (je précise pour ceux qui aiment les tartes bien épaisses que je fais 1,5 fois les proportions pour la garniture et c’est top bien).

Ensuite parce que ça permet de voir les recettes en vrai, cuisinées par quelqu’un d’ordinaire dans une cuisine normale et pas par un chef qui fait ça 43 fois par jour sur un piano de quinze mètres et avec des casseroles en cuivre ou des accessoires dont tu ignorais l’existence (ce qui en soi n’est pas un exploit, une émission de vulgarisation sur la cuisine ce n’est pas non plus la révolution télévisuelle du siècle).

Non ce que je trouve vraiment intéressant dans cette émission, c’est de voir les gens manger et recevoir. C’est fascinant. On découvre tellement de choses sur les gens à la façon dont ils traitent la nourriture qui est dans leur assiette et leur comportement à table.
Et puis, cerise sur le gâteau, le système de notation permet de voir la mesquinerie dans toute sa splendeur et la mauvaise fois dans ce qu’elle peut donner de plus drôle, et ça j’adore. C’est mal, mais j’adore.

Je viens de finir deux jours de formation sur le secourisme.  C’est la seconde fois que je suis ces cours et une fois encore j’en ressors avec la certitude que c’est indispensable.

Sans avoir besoin d’être un pro du massage cardiaque ou du bouche à bouche je pense qu’une initiation simple pourrait sauver des milliers de vies.

Savoir par exemple qu’on ne donne jamais à boire à un blessé, à quoi sert la sirène qui retentit les premiers mercredi du mois à midi et que faire quand elle sonne à un autre moment.

D’ailleurs histoire que cet article soit un peu pédagogique, voici ce qu’il faut faire si vous entendez la sirène:
L’illustration s’affiche en plus grand en cliquant dessus.

Je suis assez atterrée aussi du peu d’intéret que suscite de type de formations.

La première fois, j’ai moi même fait la démarche en allant me renseigner auprès de la protection civile. La formation coute environ 70 euros. La Croix Rouge en propose également pour un tarif équivalent.

Le prix est assez élevé et peut rebuter, mais il est possible de bénéficier de ce type de formation via votre entreprise.
C’est ce que j’ai fait cette fois-ci puisque j’ai bénéficié d’une session prise en charge par mon employeur dans le cadre des règles de sécurité obligatoires (l’entreprise doit en effet disposer en son sein d’au moins un secouriste pour 20 salariés).

Et pourtant, bien que ce soit gratuit et entièrement pris en charge, il a été difficile de réunir le nombre de participants nécessaires pour atteindre le quota de sécurité.

Tout le monde semble n’en n’avoir rien à foutre d’apprendre des gestes qui pourraient sauver les autres. Et quand j’en parle autour de moi, je vois bien qu’on me regarde façon « oui c’est bien, t’es une brave fi-fille qui a le sens civique ».

Mais cet « autre » ce pourrait être vous, ou vos enfants ou votre conjoint. S’il vous arrivait malheur, s’il leur arrivait quelque chose vous seriez sans aucun doute heureux de tomber sur quelqu’un qui ait appris ces gestes.

Ce sont des formations ludiques, et faciles, tout le monde peut les suivre. C’est particulièrement sympa quand on la fait avec quelqu’un qu’on connait et qui est votre binome. J’ai fait la première avec ma mère et c’était vraiment une chouette expérience, et on était fières d’avoir fait ça ensemble. Et je pense que ça peut être bien de suivre cette formation en couple, en famille ou entre potes.

Voilà, ce n’est pas la première fois que j’aborde le sujet, et sans aucun doute pas la dernière parce que c’est quelque chose qui me tient vraiment à coeur. Vous en entendrez donc reparler ici, et même quand vous me croiserez. (si si vous verrez la PLS c’est sympa, rhooo mais nan partez pas déjà !!! :))

Et voilà c’est fini, tout le monde est parti, et cette édition du « Goûter presque parfait » était bien sympa.

D’ailleurs, rien à voir avec le gouter ou le concours, mais j’avoue que cela fait du bien de recevoir des gens dans ce nouveau chez nous, de discuter, et de s’appropier ce nouvel appart avec un aussi bon prétexte que ce concours du « goûter presque parfait » organisé par Matyeu.

D’ailleurs c’est lui qui a gagné avec sa sublime charlotte aux fraise et c’est donc à lui qu’incombe la lourde responsabilité d’héberger et d’initier la prochaine édition.

Voilà, maintenant j’ai un bon prétexte pour ne pas faire régime pendant au moins une semaine vu qu’il faut bien manger les restes, jeter la nourriture surtout quand elle est aussi bonne, c’est péché.

Et moi je commence petit à petit à me faire à cette nouvelle vie et pour dire vrai je la trouve vraiment chouette.

décidément c’est une vrai maladie, une addiction, c’est une honte ma bonne dame, mais bon au final on s’en fout hein 🙂