Il y a quelques temps, ma mère m’a demandé de lui tricoter un col qu’elle pourrait mettre quand elle prend son scooter. Le cahier des charges était assez précis: fallait quelque chose de chaud, de très doux, de blanc/écru, qui couvre bien les épaules et puisse monter sur le nez (pour être porté sous le casque un peu comme un passe montagne).

D’abord, le fil. J’ai choisi la malabrigo silky merino, un mélange de soie et de laine mérinos d’une douceur à tomber. La soie apporte chaleur sans avoir un fil trop épais. Je l’ai tricoté avec un fil de mohair de rowan pour apporter le moelleux façon cocon.

 

Pour le modèle, après pas mal d’hésitations, j’ai finalement décidé de faire des côtes 4/4 sur la partie du cou. Elle peut ainsi se replier façon col roulé ou être dépliée et remontée sur le nez.

Pour les épaules, je suis passée en jersey. Pour que ce soit bien enveloppant j’ai réparti des augmentations régulièrement au gré du tricot.

 

 

Patron: y en a pas vraiment
Laine: Malabrigo Silky merino couleur natural et Rowan Kidsilk haze couleur cream achetées chez Prettylaine
D’autres photos sur la page du projet: Un nuage autour du cou

 

Résultat: aussitôt offert, aussitôt adopté. Mission accomplie! C’est un projet rapide à faire et qui fait un cadeau parfait. À l’occasion faudra que je mette les instructions par écrit (enfin si ça intéresse quelqu’un!?).

Il y a quelques temps, je faisais part sur ce blog (et sur Twitter) de mon engouement pour le Kindle.

Récemment, le marché de ces liseuses électroniques a connu une évolution intéressante avec l’arrivée des écrans éclairés. Au même moment et pile poil pour les fêtes (ou presque, Amazon s’étant un peu loupé sur les dates de lancement), sont sorties la Kobo Glo et le Kindle Paperwhite.

J’étais totalement satisfaite de mon premier Kindle et d’ailleurs je pense avoir convaincu par mon enthousiasme pas mal de monde autour de moi.
Je n’étais pas spécialement dans l’humeur d’en changer mais le lancement de ce nouveau modèle ayant coïncidé avec la date de mon vieillissement annuel, Michel qui lit dans mes pensées les plus secrètes (et mon tressaillement d’impatience à peine caché quand j’ai entendu parler de ce kindle pour la première fois), me l’a offert.

Je l’ai reçu hier et depuis je suis collée à ce truc.

Ce fut compliqué de l’avoir parce qu’au départ cette petite merveille n’était pas prévue en France avant 2013. Fort heureusement, un de nos amis résidant au pays de l’Oncle Sam a été adorable et a accepté qu’on le fasse livrer chez lui pour nous le ré-expédier (ça se mérite).

Depuis Amazon a changé d’avis et décidé d’ouvrir la vente en France. Mais les délais de livraison sont longs. Si comme moi vous ne voulez que la version WIFI il vous faudra attendre votre précieux jusqu’en Février, et si vous avez envie de la version 3G vous la recevrez début décembre…Ah non finalement on me souffle dans les commentaires que même la version 3G est en rupture de stock.

ALORS CE NOUVEAU MODÈLE? Bien ou bien?

Je ne vais pas revenir sur l’avantage de la liseuse électronique par rapport au livre papier, j’ai déjà dit tout ce que j’en pensais dans mon premier article sur le sujet.

Concernant plus précisément ce Paperwhite, voilà ce qui change par rapport au modèle que je possédais avant :

Le look:

Le kindle est maintenant noir, mat (alors qu’avant il était gris moche). Il n’y a plus de bouton en façade. Il n’en reste qu’un seul, sur la tranche pour l’allumer.

Le pad de navigation a disparu, et il n’y a plus de touches de latérales pour faire avancer les pages. C’est du tout tactile. Ce changement ne date pas du Kindle Paperwhite mais pour moi qui avais un ancien modèle c’est tout nouveau.

Je craignais très fortement une interface tactile plutôt déroutante et en fait on s’y fait très vite. Un tutoriel vous expliquera au premier démarrage de l’appareil comment l’utiliser.

Les coques conçues par Amazon sont (à mon avis du moins) parfaites. Elles se clipsent sur l’appareil et le protègent de façon idéale sans élastiques moches dans les coins.

Et puis ce liséré coloré autour du Kindle quand la housse est ouverte, je trouve ça hyper joli!

Celles qui vont sur le Kindle Paperwhite ont enfin des couleurs pop et sympas (les précédentes étaient un peu tristounes il faut bien le reconnaître). Elles restent par contre très chères (j’ai eu beau chercher je n’ai jamais retrouvé de système comparable de coque clipsable ailleurs et c’est bien dommage car un peu de concurrence aurait sans doute fait baisser les prix).

Vous l’aurez compris j’ai choisi du rose pour habiller mon précieux. (comme ça sur les photos qui suivent vous reconnaîtrez facilement le nouveau modèle de l’ancien).

Petite nouveauté sur cette housse : le rabat est maintenant aimanté ce qui lui permet de rester en place une fois fermé, mais aussi d’allumer et d’éteindre le Kindle. Lorsque vous fermez le rabat, le Kindle s’éteint. Lorsque vous l’ouvrez il se rallume. Personnellement je trouve que c’est le genre de petit détail qui change tout. Plus besoin d’appuyer sur aucun bouton, on retrouve avec cet étui la sensation du livre qu’on ouvre et qu’on ferme sans se soucier de rien pour oublier la machine.

L’écran:

C’est LA raison pour laquelle cette liseuse (et sa concurrente Kobo Glo) fait autant parler d’elle. Si Amazon a choisi d’appeler cette machine Paperwhite, ce n’est pas innocent, c’est bien évidemment une tactique marketing visant à faire croire que vous aurez l’impression de lire comme sur du papier blanc (ce qui à mon avis est un argument un peu bidon vu que le papier des livres, particulièrement des poches est rarement blanc, mais bon je chipote).

Cette liseuse promet également un éclairage révolutionnaire, orienté vers l’intérieur de la machine contrairement au rétro-éclairage qu’on trouve sur les tablettes actuelles et qui oriente la lumière vers vos yeux et donc fatigue (personnellement je suis incapable de lire un bouquin sur un ipad ou sur l’écran de mon téléphone par exemple). Je vous laisse consulter les site de la FNAC et d’Amazon pour les détails techniques.

Qu’en est-il? Si l’on en croit les belles images, Amazon nous promet ça :

Est-ce que c’est ce qu’on obtient en vrai? Oui et non.

Non, la promesse n’est pas tenue quand l’écran du paperwhite est éteint. Particulièrement quand on utilise le kindle en pleine journée.

A vrai dire lorsque l’éclairage n’est pas activé il n’y a pas de différence entre la couleur des deux écrans. Par contre il est vrai qu’avec certaines polices le contraste est bien meilleur. La définition aussi (ça se remarque surtout quand on compare les images de veille qui s’affichent lorsque le Kindle est éteint, en comparaison de texte c’est moins évident surtout que les polices de caractères ne sont pas les mêmes sur les deux machines).

Oui la promesse est tenue quand on utilise l’éclairage. Naïvement et comme beaucoup de personnes je suppose, je pensais que l’éclairage était surtout destiné à aider pour lire dans son lit sans réveiller son conjoint, ou dans un avion faisant un vol de nuit ou dans toutes les situations mal éclairées. Or il améliore aussi le contraste et le confort de lecture dans les autres cas où l’on dispose de suffisamment de lumière pour utiliser le Kindle comme on le faisait avant. La photo d’Amazon a donc forcément été faite avec l’éclairage de l’écran activé.

On voit bien la différences sur ces deux photos prises en pleine journée, le paperwhite étant placé soit au dessus soit en dessous de mon ancien kindle.

Pour compléter ces premières impressions à la lumière du jour, j’ai fait un test en soirée, depuis mon canap. Étonnamment, en condition de moins bonne luminosité qu’en pleine journée, le paperwhite (avec l’éclairage éteint) a effectivement l’air d’être plus clair que l’ancien kindle (désolée les deux photos qui suivent ont été faites avec mon téléphone et sont donc de moins bonne qualité):

Et quand on allume l’éclairage la différence est très nette (en vrai l’éclairage n’est pas bleu, la balance des blancs est ici prise en défaut) :

Le réglage de la luminosité se fait très facilement par le menu contextuel qui s’affiche lorsqu’on clique en haut de l’écran:

Les menus sont simples à utiliser le changement de page se fait en appuyant sur certaines zones de l’écran. A noter que l’écran ne retient pas le gras des doigts… si seulement les fabriquants de téléphone pouvaient faire pareil!!!
Une fois l’écran éclairé, on retrouve les performances annoncées par Amazon sur cette nouvelle liseuse. Et effectivement, ça change tout, et surtout, cet éclairage faiblement lumineux (comprenez par là que la lumière n’est pas dirigée vers vos yeux comme sur une tablette classique) ne fatigue pas les yeux et permet de lire longtemps dans un confort optimal. Il faut simplement résister à ce que j’appelle « la tentation du jouet neuf » et ne pas mettre plus d’éclairage que nécessaire, notamment quand il fait sombre.

Pour avoir testé la Kobo glo en magasin je pense que les écrans des deux liseuses sont équivalents. J’ai juste la sensation que le touch de l’écran du kindle est plus réactif et que la navigation dans les menus est plus fluide. Mais cette impression mériterait d’être confirmée par un test comparé en simultané (je me méfie de ma propre subjectivité).

Autres fonctionnalités:

Ce kindle est également plein de nouvelles petites fonctionnalités sympathiques: notamment un nombre de polices plus important, la possibilité d’afficher la police choisie par l’éditeur, une estimation du temps de lecture pour finir le prochain chapitre ou le livre.

Autre grande nouveauté également la bibliothèque de prêt. On y accède par le Kindle store depuis la liseuse. Le catalogue affiche un nombre de livres dispos au prêt impressionnant (dont tous les Harry Potter) mais j’avoue pour l’instant ne rien y avoir trouvé de transcendant.
Surtout que pour y accéder il faut avoir souscrit à l’option premium d’amazon (qui coûte 49 euros par an tout de même et vous permettra également d’avoir la livraison gratuite en 24 sur la plupart des produits vendus par amazon. A noter: vous pouvez faire bénéficier deux personnes de votre entourage des mêmes options avec votre seul abonnement… mais je m’égare).

Bref, l’option bibliothèque reste pour moi encore du domaine du gadget. J’aurais préféré pouvoir prêter à des proches les livres que j’achète sur le Kindle Store. Je crois que cette option est possible aux US mais malheureusement pas encore sous nos latitudes.

Autre nouveauté, la navigation dans votre bibliothèque sur le kindle affiche enfin les couvertures des livres (chose que le Kobo proposait déjà depuis longtemps, il était temps que Kindle rattrape son retard sur ce point).

Par contre la page d’accueil est à moitié réservée aux « meilleure ventes d’amazon » pour vous inciter à acheter des bouquins sur le store et je trouve ça assez agaçcant.

EDIT du 15 nov: depuis Amazon a fait une mise à jour et l’afficahge des suggestions du Kindle peut maintenant être désactivé dans les paramètres.

Il est également possible de revenir à l’affichage classique par liste sans les visuels des couvertures (pratique si vous avez vraiment beaucoup de livres en stock dans votre machine).

A noter enfin qu’il n’est pas possible d’étendre la mémoire du Kindle (alors que c’est possible sur le Kobo). Ceci dit, est-ce vraiment un point gênant? Je ne sais pas,  je n’ai jamais atteint les limite de stockage de mon Kindle. Mais mon cas n’étant pas la référence en la matière je vous laisse juge sur ce point dont l’importance dépend beaucoup de vos besoins.

En conclusion

Je suis vraiment hyper satisfaite de ce nouveau Kindle, que je trouve fluide à utiliser (beaucoup plus que mon précédent avec son pad de navigation un peu laborieux). L’éclairage de l’écran apporte un vrai plus et ne fatigue pas les yeux à l’usage. Grâce à lui les conditions de lecture sont optimales quelle que soit la luminosité de l’endroit où vous êtes (ce qui n’était pas forcément le cas avec les générations précédentes).

J’ai pu récupérer tous les achats que j’avais éffectué et tous les livres que j’avais téléchargés en dehors de la plateforme amazon. Je n’ai donc rien perdu au changement d’appareil.

Seul point que je n’ai pas encore testé: l’autonomie. Celle annoncée semble très correcte (deux mois même en utilisant l’éclairage), mais demande à être vérifiée à l’usage.

Enfin, je terminerai cet article par deux points « techniques » qui me paraissent important à préciser:

Le principal argument que j’entends contre kindle en faveur de kobo c’est le problème du format. On ne pourrait lire sur Kindle que du format Amazon. C’est faux.

Je l’ai déjà expliqué dans mon précédent article : avec le logiciel Calibre vous pourrez en plus de gérer et organiser les livres présents sur votre appareil, y ajouter tous types de formats et donc tous les livres numériques que vous trouveriez ailleurs à la condition qu’ils n’aient pas de drm ou que vous les ayez fait sauter (Calibre convertit à la volée lorsque c’est nécessaire).

Autre argument que j’entends souvent : il serait impossible de « sortir » ses achats effectués sur le Kindle Store de l’environnement Amazon pour les lire sur un autre support. Et théorie, cet argument est vrai. Mais il est valable aussi pour le Kobo. Les livres achetés sur le store Fnac ont des DRM et vous ne pourrez pas les lire sur une autre tablette.

En pratique, j’ai découvert depuis mon dernier article que c’est quand même possible, (ardu pour un néophite mais possible, la preuve j’y arrive !!!).

Mais pour cela, il vous faudra faire preuve d’un peu d’astuce et d’espièglerie (une bonne recherche google vous y aidera) et ajouter des plugins à Calibre.
Par exemple ce livre: « Le Pingouin » d’Andreï Kourkov que nous avons d’abord acheté en version papier. Je l’ai racheté sur Kindle store pour le lire sur mon paperwhite, transféré sur un mon vieux Kindle qui n’est plus lié à mon compte amazon, et avec Calibre, j’ai pu le convertir au format epub et mobi pour le lire sur mon ordi (sans passer par une appli Kindle évidemment et je pourrais ainsi le transférer sur n’importe quelle autre liseuse du marché si je le voulais).

Ceci étant le « besoin » de sortir mes bouquins de l’univers Amazon s’est réellement présenté zéro fois depuis que j’ai une liseuse. Par contre j’ai utilisé la même méthode pour lire sur mon Kindle des bouquins acheté sur le site de Kobo ou de la Fnac (qui sont eux aussi protégés par des drm et que je ne pouvais pas lire sur mon Kindle).

Entendons nous bien, je le fais pour pouvoir disposer comme je l’entends et dans le cadre d’un usage privé d’un bouquin que j’ai acheté (et dans le cas du pingouin on peut même dire acheté deux fois!!!), pas dans un désir de piraterie.

Cela a également permis à Michel de pouvoir disposer de toutes les options de choix de police qui sont parfois bloqués par les éditeurs qui imposent à la liseuse la police qu’ils veulent (et croyez moi c’est rageant de payer un livre sur le kindle store et de ne pas pouvoir utiliser toutes les fonctionnalités de la liseuse comme par exemple choisir sa police juste parce que l’éditeur a eu une lubie et veut nous imposer son choix. Il suffit alors de le convertir en epub pour ne plus avoir ce souci).

J’avoue, autant je comprends le droit d’auteur, autant j’ai du mal à piger qu’on ait pas trouvé de solution permettant de les respecter tout en laissant à l’utilisateur libre choix de son support de lecture… et que ça puisse aller jusqu’à m’empêcher de lire ou d’utiliser ma liseuse comme je l’entends (mais là encore c’est une opinion qui n’engage que moi).

Pour en revenir au Paperwhite, si vous avez des questions n’hésitez pas à les poser dans les commentaires!

Et ouais, rien que ça…. (Bon en fait en vrai j’me vante pas autant, mais cachée derrière mon clavier (ou devant?) c’est plus facile de me la péter un peu) et puis comme ça je ne suis plus seule à avoir cette chanson débile dans la tête hin hin.

Je n’avais jamais tricoté de poncho auparavant, ni même porté d’ailleurs, et ce n’était pas forcément un article qui m’attirait. Et puis j’ai vu surgir sur Ravelry le modèle Selkie. Ça m’a plu, il m’en fallait un, seul problème: le patron n’était pas encore disponible. Alors j’ai fait comme d’hab, un ptit mail pour supplier la designer de me laisser tester son modèle.

Patron: Selkie
Laine: Malabrigo Chunky couleur Pagoda achetée chez Prettylaine
D’autres photos sur la page du projet: Oh mon poncho oh oh oh, tu es le plus beau des ponchos!

Au final, je me suis bien amusée à tricoter ce modèle. C’est une taille unique sans couture qui peut être très simplement adapté à votre morphologie (plus vous êtes grande et/ou forte et plus il faut tricoter un poncho long). La seule difficulté ce sont les torsades. Mais c’est aussi ce qui fait l’intérêt de ce modèle et ce qui permet de ne pas s’ennuyer quand on n’aime pas tricoter le jersey. Il faudra également savoir relever les mailles pour pouvoir tricoter le corps du poncho une fois que vous aurez fini le col.

Enfin dernier avantage, le fil utilisé étant très gros c’est un modèle qui monte vite et que vous pourrez finir en peu de temps (et qui vous tiendra bien chaud).

Léonard c’est un ptit bonhomme qui est venu au monde il y a peu de temps. Quand j’ai proposé à sa maman de tricoter quelque chose pour son garçon, elle m’a dit « oh oui pourquoi pas une combi« . Coté coloris, j’ai un peu sauté au plafond quand elle m’a autorisée à me lâcher sur les couleurs qui pètent.

Pour ne pas en faire trop quand même j’ai panaché le beau jaune de la couverture que je venais de finir avec le bleu azul profundo de malabrigo.
J’ai choisi pour le bleu une laine superwash (la malabrigo Rios) qui devrait normalement passer à la machine sans problème.

Patron: Happy days suit
Laine: Malabrigo Merino Worsted couleur Cadmium et malabrigo rios couleur Azul profundo
D’autres photos sur la page du projet: La combi de Léonard

J’ai bien aimé tricoter ce modèle. Plein de challenges même s’il reste assez simple (les rayures, pleins de morceaux a réunir ensemble, la petite taille du tricot).

Beaucoup de finitions, beaucoup de fils à rentrer, mais ça en valait la peine.

Je pense que je referai cette combi. Pour une petite fille j’ai déjà dans la tête une version noire avec à la place du jaune des rayures dans ce rose fuchsia limite fluo que j’aime tant.

[EDIT]: alors oui la Malabrigo Rios passe à la machine. Par contre elle se détend énormément. La bonne nouvelle c’est qu’elle reprend sa taille normale au sèche linge. La mauvaise c’est que l’avantage du superwash devient un gros inconvénient si la maman destinataire du cadeau ne possède pas de sèche linge.

Le tricot, j’aime quand c’est facile et coloré. Quand c’est doux et moelleux. Quand c’est simple mais que ça fait beaucoup d’effet. Et cette couverture est tout ça à la fois. Un peu de soleil et de chaleur pour l’arrivée d’un bébé.

Pour une fois, je n’avais aucune contrainte, aucune consigne à respecter alors j’ai pu choisir la laine et la couleur que je voulais. Autant dire que  je ne me suis pas privée: j’ai donc opté pour ma laine préférée (Malabrigo of course) et une couleur qui pique un peu les yeux.

Patron: Easy baby blanket
Laine: Malabrigo Merino Worsted couleur Cadmium
D’autres photos sur la page du projet: Easy like sunday morning

Ce patron n’est pas réversible (peut être son seul défaut) mais l’envers reste joli aussi:

J’aime beaucoup ce jaune (le même que pour mon gilet poussin) parce que c’est une couleur gaie et qu’on utilise peu. Parfait pour mettre une pointe de soleil au coeur de l’hiver.

Ce patron est vraiment chouette à réaliser, facile, on peut le tricoter sans y penser devant la télé. Il est parfait pour mettre en valeur les coloris en « faux unis » des laines comme malabrigo ou madelintosch. J’aime bien aussi le fait que ce soit texturé sans motifs compliqués.

Je pense que ça va devenir mon cadeau de naissance de prédilection pour tous les bébés (et leurs parents) autour de moi!