A Venise il y a le carnaval:







Expérience EXTRAORDINAIRE. (oui parfaitement avec des majuscules). Des touristes qui se prêtent au jeu, chacun avec un masque, et une ambiance plus joyeuse que je n’en n’avais vue n’importe où ailleurs. Et puis ces costumes colorés magnifiques partout…

C’est assez dingue de se promener et croiser des gens costumés et qui se balladent le plus naturellement du monde dans le décor sublime de cette ville. Tu te retournes et pof, un baron ou une baronne au détour d’un pont.

D’ailleurs à chaque fois qu’on en voyais une (de baronne) c’était un peu à qui dirait le premier « alors que revoilà la sous-préfète » (oui on a le romantisme un peu potache!!!). Et sinon les masques me font toujours peur mais nettement moins derrière un objectif.
J’ai hâte de voir les photos du Yashica mais il faut que j’aille les faire développer. Il va donc va falloir attendre le mois prochain (finances à sec). C’était assez marrant de se balader avec. Par moment ça faisait presque autant sensation que les gens costumés. Certains d’ailleurs se sont gentiment prêté au jeu en posant plus longtemps pour moi quand ils ont vu que je galérais ma race à cause des cons qui ne me laissaient pas shooter. (Le carnaval, c’est un peu par moments comme un reportage géant avec tous les touristes en reporters déchaînés prêt à vendre leur mère pour prendre une photo.)
A venise, il y a comme dans la chanson des gondoles, plein, partout. Je trouve d’ailleurs les gondoliers hyper gracieux dans leurs mouvements. Par moment quand ils sont nombreux c’est un vrai ballet.





(oui oui j’ai laissé les gondoles à Venises #blasée de la blague).
Il y a aussi des bateaux, en bois vernis, dans un style très glamour des années 50, ils sont magnifiques je trouve.

A Venise il y a aussi bien évidemment des amoureux:

(oui, ils sont un peu cachés sur cette photo, mais vous êtes super doués, je suis certaine que vous allez nous trouver :))
Mais à Venise, il y a surtout VENISE! Très graphique comme ville. C’est ancien, c’est coloré (surtout l’île de Burano, splendide), c’est une ville a la fois bouillonnante et tranquille, paisible et festive. Plein de paradoxes et d’ambiances différentes. Une rue sépare la foule du calme absolu. Un détour et vous êtes perdus. J’ai aimé ça, ce mélange. Je vous épargne un peu les images touristiques, voici mes préférées:





(les diablotins sont en fait les boutons d’un interphone).
Et puis, un peu plus étrange, il y a aussi des cadenas!
J’ai failli passer à coté. Et puis en me baissant pour prendre une photo au travers des piliers de la balustrade du ponte Scalzi, je les ai vus. Plein de petits cadenas avec des prénoms d’amoureux dessus.

C’est totalement ringard-guimauve, ça m’a un peu fait rire tellement j’ai trouvé ça incongru et puis Michel m’a expliqué que c’est un rite amoureux très pratiqué en Russie et qu’il existe même à Moscou un pont sur lequel les autorités ont été obligées de mettre en place des arbres à cadenas pour les amoureux. (En cherchant j’ai d’ailleurs trouvé un article intéressant sur le sujet)
Symbole de leur leur attachement les amoureux inscrivent leurs noms sur le cadenas, l’attachent au pont et jettent la clé dans l’eau.
J’avoue je reste un peu perplexe devant ce type de rites. Mais bon c’est bien connu, j’ai le romantisme d’une huitre, forcément ça n’aide pas.
D’ailleurs à ma grande surprise, même si j’ai trouvé Venise très belle et que ça m’a énormément plu, mais je n’ai pas eu la sensation d’atteindre la force 10 du romantisme. Je m’attendais à faire une cure de guimauverie et en fait nous avons surtout fait une cure de photos, de masques, de pizzas et de fritelles (des beignets énormes remplis de crème, ce truc est une tuerie).
On était surtout émerveillés comme des enfants, on en a pris plein les yeux. La beauté de la ville ajoutée à la magie du carnaval c’est assez incroyable. Malheureusement, je trouve que mes photos ne rendent pas forcément compte de cette atmosphère, de cette magie. Mais je pense que j’y retournerai parce que c’était vraiment extraordinaire.