Archive for the ‘Ego trip’ Category

C’est l’histoire d’une fille qui fait des métaphores pourries avec des puzzles dedans

lundi, avril 12th, 2010

Oui un jour alors que papotais avec une amie, dans un éclair de génie destiné à lui remonter un peu le moral, j’ai dit un truc à haute valeur intellectuelle ajoutée: la vie est un puzzle ou chaque pièce trouve sa place à son heure.

Sur le moment j’ai trouvé ça hyper vrai, trop bien pensé, j’étais hyper fière de mon coup.

Sauf qu’il y a des moments, la pièce du puzzle, tu la vois bien, elle est là devant ton nez, elle brille, elles est toute jolie et elle te nargue.
Et puis, tu vois trop bien aussi l’endroit où elle doit se poser pour que tout soit parfait. Mais le mouvement est trop lent , cette fichue pièce met des lustres à avancer, refuse de bouger comme tu voudrais.

Habituellement face à ce type de situation, je suis d’une patience qui ferait passer Yoda pour un excité. Mais cette pièce là est vraiment importante pour moi et aura (je l’espère) de belles conséquences dans ma vie. J’ai hâte qu’elle se pose, de pouvoir en parler et que la nouvelle image se forme enfin.

L’excitation de commencer quelque chose de nouveau me rend impatiente. Et à vrai dire j’aime ça.

Ahhh Venise, son carnaval, ses gondoles, ses bateaux, ses amoureux et… ses cadenas

mardi, février 16th, 2010

A Venise il y a le carnaval:

Expérience EXTRAORDINAIRE. (oui parfaitement avec des majuscules). Des touristes qui se prêtent au jeu, chacun avec un masque, et une ambiance plus joyeuse que je n’en n’avais vue n’importe où ailleurs. Et puis ces costumes colorés magnifiques partout…

C’est assez dingue de se promener et croiser des gens costumés et qui se balladent le plus naturellement du monde dans le décor sublime de cette ville. Tu te retournes et pof, un baron ou une baronne au détour d’un pont.

D’ailleurs à chaque fois qu’on en voyais une (de baronne) c’était un peu à qui dirait le premier « alors que revoilà la sous-préfète » (oui on a le romantisme un peu potache!!!). Et sinon les masques me font toujours peur mais nettement moins derrière un objectif.

J’ai hâte de voir les photos du Yashica mais il faut que j’aille les faire développer. Il va donc va falloir attendre le mois prochain (finances à sec). C’était assez marrant de se balader avec. Par moment ça faisait presque autant sensation que les gens costumés. Certains d’ailleurs se sont gentiment prêté au jeu en posant plus longtemps pour moi quand ils ont vu que je galérais ma race à cause des cons qui ne me laissaient pas shooter. (Le carnaval, c’est un peu par moments comme un reportage géant avec tous les touristes en reporters déchaînés prêt à vendre leur mère pour prendre une photo.)

A venise, il y a comme dans la chanson des gondoles, plein, partout. Je trouve d’ailleurs les gondoliers hyper gracieux dans leurs mouvements. Par moment quand ils sont nombreux c’est un vrai ballet.

(oui oui j’ai laissé les gondoles à Venises #blasée de la blague).

Il y a aussi des bateaux, en bois vernis, dans un style très glamour des années 50,  ils sont magnifiques je trouve.

A Venise il y a aussi bien évidemment des amoureux:

(oui, ils sont un peu cachés sur cette photo, mais vous êtes super doués, je suis certaine que vous allez nous trouver :))

Mais à Venise, il y a surtout VENISE! Très graphique comme ville. C’est ancien, c’est coloré (surtout l’île de Burano, splendide), c’est une ville a la fois bouillonnante et tranquille, paisible et festive. Plein de paradoxes et d’ambiances différentes. Une rue sépare la foule du calme absolu. Un détour et vous êtes perdus. J’ai aimé ça, ce mélange. Je vous épargne un peu les images touristiques, voici mes préférées:


(les diablotins sont en fait les boutons d’un interphone).

Et puis, un peu plus étrange, il y a aussi des cadenas!

J’ai failli passer à coté.  Et puis en me baissant pour prendre une photo au travers des piliers de la balustrade du ponte Scalzi,  je les ai vus. Plein de petits cadenas avec des prénoms d’amoureux dessus.

C’est totalement ringard-guimauve, ça m’a un peu fait rire tellement j’ai trouvé ça incongru et puis Michel m’a expliqué que c’est un rite amoureux très pratiqué  en Russie et qu’il existe même à Moscou un pont sur lequel les autorités ont été obligées de mettre en place des arbres à cadenas pour les amoureux. (En cherchant j’ai d’ailleurs trouvé un article intéressant sur le sujet)

Symbole de leur leur attachement les amoureux inscrivent leurs noms sur le cadenas, l’attachent au pont et jettent la clé dans l’eau.

J’avoue je reste un peu perplexe devant ce type de rites. Mais bon c’est bien connu, j’ai le romantisme d’une huitre, forcément ça n’aide pas.

D’ailleurs à ma grande surprise,  même si j’ai trouvé Venise très belle et que ça m’a énormément plu, mais je n’ai pas eu la sensation d’atteindre la force 10 du romantisme. Je m’attendais à faire une cure de guimauverie et en fait nous avons surtout fait une cure de photos, de masques, de pizzas et de fritelles (des beignets énormes remplis de crème, ce truc est une tuerie).

On était surtout émerveillés comme des enfants, on en a pris plein les yeux. La beauté de la ville ajoutée à la magie du carnaval c’est assez incroyable. Malheureusement, je trouve que mes photos ne rendent pas forcément compte de cette atmosphère, de cette magie. Mais je pense que j’y retournerai parce que c’était vraiment extraordinaire.

Portrait

mercredi, novembre 11th, 2009

Dis bonjour à la dame!

vendredi, novembre 6th, 2009

La dame s’appelle Intuos4 de chez Wacom, c’est une tablette graphique plus grande que mon ordi, superbe et hyper agréable à utiliser. Je viens de la recevoir en cadeau (d’anniv le cadeau, c’est pas du sponsoring hein).

J’adore ce truc et j’suis toute fière parce que j’ai même déjà réussi à faire ça avec:

Voilà, c’est maintenant qu’il faut dire « woaw t’es trop douée »…. ou pas 🙂

Si j'avais eu des plus petits pieds, j'aurais été une pétasse…

mercredi, octobre 28th, 2009

bottes…de la godasse.

Dans la série on ne choisis pas ses frustrations, la mienne ce sont les chaussures, et surtout mais genre SURTOUT les bottes.
Rien de bien extraordinaire pour une fille, sauf quand comme moi on chausse du 45.
Là tout de suite c’est moins drôle et ça tourne vite au cauchemar à la fois pour le peu de choix et pour le porte monnaie (sans compter les regards suspicieux des vendeuses quand vous annoncez votre pointure et qui ne peuvent s’empêcher de vous scanner de la tete aux pieds (oh oh c’te jeu de mots) histoire d’assouvir leur curiosité malsaine et vérifier si vous n’êtes pas en fait un garçon…).
Donc depuis deux jours je pleure des larmes de sang en surfant sur les sites de mes fournisseurs habituels de chaussures (thiot, palais de la chaussure, sagone, sacapuce).

Pour la ptite histoire j’ai une espèce de haine vicérale à l’encontre de Jean Thiot, chausseur qui pendant des années a eu le monopole des grandes pointures pour femmes (comme par hasard pile poil pendant mon adolescence) et s’est évertué à faire ce que la pompe pour mémé peut faire de pire. Rien que d’approcher la vitrine me donnait envie de vomir.

Aujourd’hui l’offre est plus variée (et heureusement) mais pour la botte ce n’est pas encore ça.
Soit c’est moche « mamy-style » soit c’est, « vient faire du cheval avec Anette », soit ça ne me plait pas tout simplement.

Voilà c’est mon drame existentiel du moment.

Pourtant c’est pas compliqué : je veux des bottes simples noires en daim avec du talon, mais non, y a rien à faire IMPOSSIBLE DE TROUVER CES PUTAIN DE BOTTES.

ça va encore se finir en grosse bagouse cette histoire.