Archive for the ‘Instant critique’ Category

La Clique c’est fantastique!!!

vendredi, février 5th, 2010

Cela fait un petit bout de temps que je parle de cette troupe hallucinante, que j’essaie en vain de décrocher un pass photo, que je rêve d’aller les voir, et puis paf, il y a deux jours, une occase inrattable et hop, nous voilà invités à aller voir La CLique.

Je ne sais plus trop comment je suis tombée sur eux, il me semble bien que c’était le plus banalement du monde en regardant un reportage à la télé. Tout de suite le concept m’a plu.

C’est une troupe de cirque burlesque mais pour les adultes. Le concept vient d’Ecosse, et devant son succès il a été multiplié un peu partout. Ainsi il y a plusieurs « Cliques » qui se balladent en Europe et dans le monde. Nous sommes des chanceux puisqu’en France il y en a deux, une qui se produit à Paris, dans la sublime salle de Bobino, l’autre à Nantes.

Des numéros de cirque osés, sexy et surtout très drôles, un ton délibérément subversif et décalé, voilà ce qu’est La Clique. L’humour est omniprésent dans ce spectacle qui n’en reste pas moins réellement impressionnant. Comme quand on était petit et qu’on se faisait du souci pour ces acrobates qui faisait des truc dangereux, ici c’est pareil, sauf qu’en plus de l’angoisse vous serez plié de rire.

J’ai adoré. En plus, les artistes sont nombreux ce qui permet au spectacle d’être différent chaque soir. Alors moi, je pense bien que je vais y retourner tiens.

Le seul inconvénient de ce spectacle c’est son prix. L’avantage de Bobino c’est que la salle étant petite et assez bien fichue, inutile de prendre des places en première catégorie pour en profiter pleinement.Croyez moi, vous ne regretterez pas votre argent, les artistes mettent une ambiance de folie. En plus sur billet-réduc, y ades promos en ce moment (-23%) donc n’hésitez pas à en profiter.

Et puis je dis ça je dis rien, mais il me semble que c’est bientôt la Saint Valentin.  Alors si vous êtes parisien, ou nantais, moi je serais vous, j’inviterais ma moitié à ce spectacle. C’est quand même vachement plus original que des chocolats et autres trucs guimauve du même genre et croyez moi, vous serez émoustillés pour le reste de la soirée (oué bon ok ok, j’en rajoute un peu là, mais c’est pour vendre le truc vu que personne ne me crois jamais, je suis obligée)

Bref, La Clique c’est fantastique alors allez-y c’est jusqu’à fin mars à Bobino

Le Sumo ce n’est pas que pour les Japonais (ça parle de ciné mais pas que).

mardi, février 2nd, 2010

Aujourd’hui j’ai envie de parler de Sumô, un film super que j’ai vu dernièrement qui traite de l’obésité de façon plutôt rigolotte et décomplexée. L’histoire se passe en Israël et raconte le parcours de 4 gars obèses qui luttent à coup de régimes et s’affament pour essayer de maigrir et qui un jour décident d’arrêter de se torturer, de faire de leur corpulence un atout et se lancent dans l’apprentissage de l’art du Sumo.

C’est un genre de « Full Monty » qui aurait pour thème l’estime de soi, l’obésité mais surtout le regard que les autres posent sur nous. Comment dans une société qui prône la minceur comme idéal retrouver un semblant d’estime de soi quand on ne correspond à aucun des critères physiques de ce qui est défini comme la norme?

J’ai beaucoup aimé ce film. Pour plein de raisons. La première c’est qu’il est drôle (enfin moi j’ai ri), et qu’il traite d’un sujet qui au départ n’est pas franchement follichon d’une façon qui n’amène pas à la sinistrose et sans tomber dans le ridicule (c’est parfois à la limite mais ça passe au final plutôt bien). Les acteurs sont tous touchants et justes.

Et puis ce film parle des gros et ose les montrer. Et je trouve ça bien. Si on considère le corps des gros comme un tabou c’est à mon avis essentiellement parce que l’on n’ose pas les montrer.

Sans être simpliste, le thème est abordé sans fausse pudeur et sans chichis inutiles et avec beaucoup de tendresse.

J’aime bien ce regard là.

J’ai aussi beaucoup aimé ce film parce que je me suis sentie concernée. Et oui, je suis grosse moi aussi. Le poids, l’obésité est quelque chose qui me colle à la peau depuis toujours. Alors forcément dès que quelque chose en parle je tends l’oreille.

En plus avec la récente décision d’Air France de faire payer aux obèses un second siège, le sujet est dans l’actualité.

Beaucoup de gens sont persuadés que si les gros sont gros c’est de leur faute et qu’ils n’ont qu’à trouver la volonté de maigrir et puis c’est tout. Donc si tu ne maigris pas, c’est de ta faute. Fin du problème et démerde toi avec ta culpabilité.

JAMAIS on ne dit où cette volonté se puise (généralement dans le mépris que les autres vous renvoient). Car être gros n’est pas désagréable en soi (tant qu’on a pas de souci de santé). Ce n’est pas gênant de manger, ni handicapant en société. Au contraire.

Jamais non plus on ne parle des autres cultures où être gros n’est pas considéré comme une tare ou une faiblesse.

C’est souvent plus pour échapper aux regards de mépris que par envie de ressembler à un top model qu’on décide de maigrirl. Et pour en finir au plus vite on fait tout ce qu’on peut pour perdre du poids rapidement.

Ces réactions extrêmes qui ont fait le succès et l’enrichissement des marabouteux du régime (qui sont d’ailleurs dénoncés avec humour dans le film) n’ont jamais mené personne à la perte de poids définitive. Elles sont même l’exact contraire de ce qu’il faudrait faire. Tout le monde le sait, les gros y compris, et pourtant généralement à chaque fois on tombe dans le piège. Mais tous ces régimes induisent une notion d’effort qui fait entrer le gros dans la catégorie des gens qui se privent, font des efforts pour maitriser leur corps et lui redonnent un peu de considération aux yeux des autres.

Tout tourne autour de la culpabilité, jamais on ne parle de bien être.

Beaucoup de gens pensent que les gros veulent maigrir parce qu’ils n’aiment pas leur corps. D’ailleurs beaucoup de gens trouvent les gros moches. Certes, y a plus palpitant qu’un capiton ou un bourelet, mais cette raison là est beaucoup moins fotre que le mépris qu’on nous renvoie. Car le corps au final on s’y habitue (de la même façon qu’on s’habitue à son nez tordu, à ses cheveux qui tombent, à ses premières rides).Et puis surtout il y a des gens que ça ne dérange pas d’être gros ou d’être avec un gros. Et ça on ne le dit jamais non plus.

C’est tout cela que ce film s’attache à montrer. Le refus du mépris, de la culpabilisation. Il parle d’acceptation de soi, de tolérance aussi et tord le cou à beaucoup de préjugés avec humour et simplicité.

Mais ce n’est pas un refus revendicatif, on voit simplement des gens qui sont conscients de leurs faiblesses, les reconnaissent, mais qui veulent aussi  que l’on n’oublie pas leurs forces et qui veulent vivre leur vie sans que les autres les couvent d’un regard de pitié.

Des gens qui veulent juste qu’on les laisse être heureux sans les culpabiliser.

Bref j’ai adoré.

Crédit photo: allocine

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Si tout le monde n'était pas persuadé que je n'écoute que de la zique pourrie…

jeudi, janvier 14th, 2010

… je parlerais de Gush et de tout le bien que je pense de ce groupe.

Mais une légende urbaine dont j’ignore la source prétend que j’ai des goûts musicaux calamiteux. Franchement, je ne comprends pas pourquoi (quoique…finalement, en visualisant la liste des titres contenus dans mon iPod, j’ai comme un doute qui m’assaille mais normalement cette liste est top secret-défense).

Mais autant épargner vos yeux (à lire un truc long et chiant) et ma peine à écrire du blabla (en plus j’ai méga la flemme).  Je vous aurais bien mis des morceaux mais je suis infoutue d’installer un player sur ce blog (et toujours cette flemme) .

Oh et puis merde!!!

En fait si, je ne vais vous parler de Gush, parce que VRAIMENT c’est TRES BIEN et pour le coup vous allez être obligés de me croire parce que ce n’est pas (que) moi qui le dit!

La preuve, ils sont nombreux dans ce que la blogosphère musicale compte de pointures à en penser autant de bien que moi: PlaylistSociety, Soul Kitchen, Le Hiboo

Pour la petite histoire j’ai les ai découverts par hasard, grâce à mon engouement pour un autre groupe dont je suis fan : Caravan Palace.
Après avoir gonflé tous mes potes (et même convaincu quelques un) que Caravan Palace c’est vachement bien et couvert photographiquement tous leurs concerts parisiens ces deux dernières années (oui je me vante, parfaitement, c’est mal, je serai fouettée pour ça), je suis tombée sur Gush qui assurait leur première partie à la Cigale.

Association complètement improbable (tête d’affiche electro-swing, première partie folk) tellement ces deux groupes n’ont rien à voir, mais alors genre RIEN. Et pourtant ce fut la claque. S’imposer dans des circonstances pareilles relevait du miracle et pourtant ils l’ont fait. Ce qui m’a d’abord marquée dans ce groupe ce sont leurs voix. Des harmonies à couper le souffle, beaucoup d’intros à Capella, voire parfois des morceaux entiers, un accord, une complicité qui laisse deviner de suite avant même d’avoir lu leurs bios qu’ils se connaissent et font de la musique ensemble depuis longtemps.

Habituellement les groupes folk rock ont un chanteur sans grand intérêt, là les voix font partie intégrante des compositions et je trouve que ça change tout. Cela donne une sonorité un peu années 60 que personnellement j’aime beaucoup.

Aussitôt ce groupe passe direct dans la case de mes chouchous adorés, et donc depuis j’essaie de dégoter des pass pour leurs prestations. Ce qui me permettra de les voir en tête d’affiche au café de la danse.
Là, se confirme l’énorme potentiel de ce groupe qui mélange tellement d’influences (folk, rock, pop, funk, et même gospel) et dégage une telle énergie que je me sens gourde rien qu’à l’idée d’essayer de vous l’expliquer. (en plus écrire pour décrire  pourquoi j’aime un groupe ou un artiste je suis généralement hyper pas douée pour ça).

Après les avoir ratés à Rock en Seine, ratés pour les premières parties de M ou Hugh Coltman qu’ils ont fait récemment, enfin, à nouveau un pass photo pour leur concert de mardi dernier au scopitone. (Un grand merci à Désinvolt pour le pass).

Un lieu minuscule, entre la boite à chaussures et la boite de nuit, surchauffé, bondé, et qui impose un son et une configuration différente à celle qui est la leur habituellement, mais comme à chaque fois ce fut fabuleux. Et c’est bien là leur force. A la fois l’équilibre parfait du groupe (entre les instruments, les égos, le rôle de chacun, les voix) et leur incroyable faculté à tirer le meilleur de toutes les situations.

La preuve avec cette captation du Hiboo:

HibOO d’Scene : Gush « Let’s burn again » (Live @ Scopitone, Paris – 12.01.2010) from Le-HibOO.com on Vimeo.

Voilà, je ne sais pas ce que je pourrai  écrire pour vous convaincre (en même temps les gouts et les couleurs ne se discutent pas vraiment), donc vous aimerez ou pas, (que j’ai des  goûts de merde ou pas, n’y changeant au final pas grand chose), mais moi en tout cas c’est certain, j’adoooore.

Leur premier album sort le 15 février.

Rendez vous le 11 mars pour un concert à la Maroquinerie et histoire de pouvoir en profiter pleinenement, je pense que vais faire un truc complètement dingue: je vais ACHETER mes places. Je veux être CERTAINE d’y être et ne pas risquer de rater ça parce que je n’aurai pas eu de pass photo (le dieu du pass photo étant bien souvent un capricieux de première il y a des risques que je préfère ne pas prendre!!!)

JE SUIS VERTE Y A DEJA PLUS DE PLACES, SI VOUS ME CHERCHEZ JE SUIS PARTIE PLEURER

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Oh oh cerise sur le gateau mes photos de mardi dernier sont linkées depuis leur site, là c’est joie, fierté, bonheur sur mon coeur (oui quand je dis que j’suis fan c’est pas pour rigloler, une vraie groupie).

moi qui ne voulais pas écrire plein de blabla, je crois bien qu’une fois encore c’est raté !

Je crois que j'ai pris la mauvaise route…

mardi, janvier 5th, 2010

larouteJe suis un ptit peu embêtée parce que j’ai détesté La Route de Cormac Mc Carty, et pourtant au départ, j’étais pleine d’a priori positifs sur ce livre.

Parce qu’il m’a été recommandé et prêté par quelqu’un que j’aime beaucoup et qui l’a adoré, et puis aussi parce que TOUT LE MONDE, si si TOUT LE MONDE (surtout mes amis) encense cet ouvrage. Donc je l’ai ouvert, avec enthousiasme et en m’attendant à une espèce de révélation.

Mais de révélation il n’y eut point et forcément, je vais encore passer pour la relou de service qui n’aime jamais rien (promis je ne le fais pas exprès). J’ai longtemps hésité avant d’écrire cet article. Mais le résultat est quand même là, alors autant le dire, après tout, il n’y a pas de raison : j’ai détesté ce livre.

A tel point que je me suis sérieusement  demandée si la totalité de mes neurones n’avait pas été paralysés pendant l’espace temps qu’a duré la lecture de ce bouquin ou si je n’étais pas débile au dernier degré pour être passée à coté d’un ouvrage aussi unanimement porté aux nues et qui a quand même été couronné du prix Pulitzer.

Je n’en n’attendais rien de particulier. J’en savais peu de choses: ce qu’on m’en avait dit autour de moi et que l’on peut résumer en « c’est vraiment super tu verras, tu vas adorer » et ce qu’il y avait écrit en 4ème de couverture.

Et là déjà y a un GROS souci. Parce que cette 4ème de couv raconte à elle seule toute l’histoire de ce bouquin: « l’apocalypse a eu lieu. Un père et son fils errent sur une route en cherchant à éviter les canibales. »

Du coup, aucune surprise à la lecture, rien, mais genre RIEN, aucune découverte, aucun suspense, rien que de l’ennui du début à la fin. Je crois même qu’avec ce bouquin j’ai dépassé le stade de l’ennui ultime, au point d’avoir envisagé d’en abandonner la lecture. C’est extrêmement rare, car généralement je prends sur moi pour finir un livre quand je le commence. Là, seule la faible épaisseur du livre m’a motivée pour le terminer.  Cela m’a malgré tout pris pas loin de deux semaines et tout le long j’ai eu la sensation d’une punition insupportable.

Je vois bien que le « rien » qui émane de ce livre et le coté pesant de ce rien est une métaphore de l’apocalypse qu’il décrit et que c’est sensé être un habile effet de style destiné à immerger le lecteur dans l’atmosphère.
Effectivement c’est glauque, c’est probablement le seul truc de réussi d’ailleurs, la « glauquitude » ambiante de ce livre, mais moi à part l’ennui, ça ne m’a plongée dans rien. J’aurais aimé avoir envie de suivre les deux protagonistes, envie de savoir ce qui va leur arriver. Là, rien. Ecrire un bouquin pour y mettre à ce point rien dedans, faudra quand même qu’on m’explique.

Sont-ce mes attentes qui étaient trop grandes (sans doute), ou moi qui n’ai rien pigé (et j’envisage sans honte cette possibilité) ou simplement un style auquel je suis hermétique (possible)…. le résultat c’est que j’ai méchamment la sensation de m’être faite arnaquer. Comme l’impression très désagréable qu’on m’aurait volé du temps de ma vie. Et je suis un peu fâchée qu’on porte aux nue une telle coquille vide.

J’ai trouvé ce livre vraiment mauvais. Affreusement mal écrit, sans style, avec des phrases mal tournées, une narration au delà même du chiant, de l’inutilement glauque, des questionnement à peine effleurés (pourtant c’est à mon avis ce qui aurait justement rendu ce bouquin intéressant).

Effectivement un bouquin n’est pas obligé de tout dire, ni de tout raconter. Il faut bien « laisser la part d’imagination au lecteur », et ça peut même être l’objet de la choucroute. Sauf que l’ellipse est un art difficile à manier et que passé un certain stade, laisser le lecteur faire tout le boulot, ou se borner à « le petit se mit à pleurer » pour susciter une quelconque émotion/réflexion, j’appelle ça du foutage de gueule.

D’ailleurs le procédé qui consiste à ne pas nommer les personnages, je trouve ça sans intérêt.

Alors certes j’ai maintenant un 5ème dan de survie en milieu apocalyptico-cannibale, j’suis incollable pour réparer les roues de caddies, mais je ne sais pas ce qui peut passer par la tête de ce type, ni même par la tête de son gamin. Et cerise sur le gateau, j’ai trouvé les relations de ces deux là pas crédibles pour un sou.

apocalypse ou pas,

un père et son fils qui ne se parlent pas à ce point là, moi je n’y crois pas. C’est bien beau le silence (quoi qu’à l’écrit c’est quand même rapidement chiant), les non-dits genre « nan mais comme ça le lecteur pose les questions tout seul et y répond tout seul aussi »,

mais là c’est simplement pas crédible.

Soit ce gosse est le plus con que la terre ait jamais porté, soit il a peur de son père et il faut dire pourquoi (parce que vu l’attitude du père qui le couve comme une mère poule, cette option ne semble pas crédible non plus).

Il n’y a aucune logique dans les ressorts psychologiques des personnages, et l’apocalypse ne doit pas servir de prétexte à la fénéantise de l’auteur qui ne creuse rien.

Et que dire du sacrifice de la mère qui est torché en deux lignes, de la fin qui rendrait jaloux n’importe quel scénariste de téléfilm de l’après midi sur M6.

J’ai perçu ce bouquin comme une nouvelle, vaguement améliorée et dont la fin est torchée au lance pierre. Un scénar au mieux, mais certainement pas un roman. Je pense que ça ferait un bon film justement, d’ailleurs l’adaptation cinématographique est sortie il y a peu, mais j’avoue que ce livre m’a tellement soulée que ça m’a oté toute envie d’aller le voir transposé sur grand écran.

Voilà, pour toutes ces raisons, je n’ai pas aimé ce roman, et je ne conseillerai pas autour de moi non plus.

Ce film que j’ai tant aimé et que vous n'irez probablement pas voir…

lundi, décembre 28th, 2009

Et oui, malheureusement, vous n’irez pas le voir…

Parce que tout le monde s’étripe pour savoir si Avatar est une bouse en relief ou un chouette film (perso j’opte pour la seconde option) il faudra donc que vous y alliez aussi,

Parce que tout les ados se sont rués pour aller voir Twillight (bon, ok des adultes aussi, enfin il parait),

Parce que les grands pour se donner des frissons vont  voir Paranormal Activity ou Rec2,

Parce que les filles (enfin surtout moi) sont allées voir Pas si simple (ce qu’on ferait pas quand on est fan de Meryl Streep),

Parce que certains pleurent de ne pas avoir eu le temps d’aller voir Astroboy (putain mais POURQUOI ils n’ont pas appelé  ce film Astro le petit robot???),

Parce que seules les chaines du service public ou quasi en ont fait un peu la promo et que forcément c’est ringard le service public.

Parce que personne ne pond de pavé sur son blog (même pas moi c’est dire) et que « tu comprends c’est triste comme histoire » et puis « c’est Noël, un film avec un enfant qui meurt ça me fait pas trop envie » (ne rigolez pas c’est un argument que j’ai vraiment entendu, genre moi je regarde des enfants mourir sur écran tous les matins au ptit dej…bref).

D’ailleurs les blogueurs préfèrent vous emmerder avec cette nullité d’Arthur et la vengeance de machintruc, et ne savent plus à qui refiler leurs places gratos tellement ce truc est mauvais. (Mais au cas où vous auriez raté l’occase d’aller gratos au ciné vous pouvez encore vous rattraper avec le prochain Disney).

Et pourtant, il y a  actuellement à l’écran (mais dans quelques salles seulement) une pépite qui malheureusement est passée quasi inapperçue

Effectivement, Oscar et la Dame rose, c’est l’histoire d’un ptit garçon qui vit ses derniers jours. C’est triste. Mais il va rencontrer la Dame Rose, et ce qui n’aurait été qu’une histoire triste qui fait pleurer, devient du coup une belle histoire d’amitié, de compréhension de l’autre, de sourires, de sentiments, d’amour aussi, d’émotions, d’espoir, de vie.

Mais, ce n’est pas joyeux, il n’y a pas de gens qui chantent dedans (mais il y a Michelle Laroque en catcheuse, et ça vaut le détour), ce n’est pas hollywoodien, ce n’est pas non plus dans le vent de dire qu’on a chialé en regardant un film alors forcément, personne ne va le voir, et personne n’en parle.

Moi j’ai pleuré tout le long du film, ce qui ne m’a pas rendue triste pour autant, parce que c’est une belle histoire. Tellement que les maladresses du réalisateur ne m’ont pas dérangées (les scènes de catch mon dieu…), parce qu’au fond, on s’en fout que ce soit bien filmé.

Je ne sais pas quoi dire qui donnerait envie d’aller voir ce film, juste qu’il m’a vraiment touchée. Sans doute à cause de ce qui m’est arrivé dernièrement, mais pas seulement.
J’aurais aimée avoir les mots pour inciter plein de gens à aller le voir, je voulais faire un article plus tôt, mais je n’ai pas trouvé les mots qu’il faut, je ne sais pas.

N’empêche si jamais vous hésitez dans le choix de votre prochain film, allez voir celui là (on ne sait jamais sur un malentendu mêlé d’un heureux hasard qui ferait que par inadvertance vous vous retrouviez devant l’un des rares cinémas qui passe encore ce film, ça pourrait marcher :))

Crédit photo: Allociné