En couture comme dans tout loisir créatif, très rapidement on a envie de personnaliser ses « créations ». Etant un peu une acharnée du hobby, particulièrement quand il est nouveau, j’essaie tout, je teste des milliards de trucs. Je me suis donc lancée dans ce qu’on appelle les appliqués. Ce sont des motifs en tissus que l’on coud sur un autre tissus qui sert de fond. Ça permet de créer des dessins ou des personnalisations comme si on dessinait avec du tissus.

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Je viens tout juste de finir de coudre ce petit manteau noir pour ma fille. J’adore cette couleur pour les petits, je trouve que ça leur donne bonne mine, particulièrement quand c’est associé aux couleurs vives.

Pour mon premier vêtement, j’ai procédé comme en tricot et décidé de coudre pour débuter un modèle basique pour enfant.

Patrons/Tutoriels: César de chez Citronille
Tissus: tissu noir (Coupon de 3m de velours acheté 10€ aux Coupons Saint Pierre), doublure intérieure (fausse fourure  achetée aux tissus Reine au Marché Saine Pierre 10 €/m)

J’ai choisi un modèle de chez Citronille. Un petit manteau tout simple avec des manches façon raglans dont j’ai même enlevé les fioritures (les poches) pour me concentrer sur la construction du vêtement. Premières emmanchures, première capuche, premières boutonnières, malgré son apparente simplicité ce modèle présentait pour moi beaucoup de nouveautés et de challenges.

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Comme je le disais dans mon précédent article j’ai un peu laissé tombé le tricot ces derniers temps pour commencer un peu sérieusement la couture. Sous nos latitudes presque tropicales il devient difficile de porter un pull en pure laine tricoté main et en plus ça prend un temps fou à faire (Bon et puis avouons le tout net j’ai un nouveau hobby):

Comme j’ai pu le faire pour le tricot, je vais poser ici mes progrès ou erreurs, déjà parce que ça me motive et puis au hasard de google ça pourra peut être aider certains.

J’ai toujours un peu bricolé sur la machine de ma mère quand j’en avais besoin (pour mes rideaux ou pour coudre un truc vite fait), mais avec la machine à quatre sous que je me suis achetée y a deux ans je galérais comme une miséreuse. Alors, après diverses hésitations j’ai fini par acheter une machine à coudre. Elle est toute belle, c’est une Brother FS-40.

C’est un premier prix dans la catégorie électronique de cette célèbre marque de machines à coudre (et oui, ils ne font pas que des imprimantes). J’ai beaucoup hésité avant de choisir ce modèle. Electronique ou mécanique, premier prix ou investir un peu, marque connue ou pas? Pas simple.

Contre l’avis général, j’ai choisi l’électronique parce que je ne voulais plus me prendre la tête à régler la tension du fil (trop de galères avec ma machine précédente) et que je voulais un variateur de vitesse.

Ce modèle permet tout ça et en plus on peut reprendre la main sur tous les réglages en cas de besoin. Je sais qu’en cas de panne l’électronique pose plus de problèmes que les mécaniques alors j’ai choisi une marque connue (dans l’espoir qu’en cas de souci je trouverais une solution plus facilement).

Si comme moi vous hésitez, voici un article qui pourra sans aucun doute vous aider : débutantes, quelle machine à coudre acheter? (pour la blague je suis tombée dessus après avoir acheté ma machine)

Je n’ai pas beaucoup de sous alors j’ai choisi un modèle plutôt « entrée de gamme » dans l’électronique et j’ai écumé le net à la recherche d’une promo (et d’un paiement en plusieurs fois). Quelques jours plus tard, je la recevais et là PATATRAS:

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Ceux qui me suivent sur twitter le savent déjà, j’ai développé récemment et pour une raison inexpliquée une passion dévorante pour mon nouveau jouet : une machine à coudre. Je suis hystérique depuis que j’ai reçue.

Ça m’a pris un lundi matin, il m’en fallait une, ne me demandez pas pourquoi, mais j’en voulais une c’était irrépressible. (Enfin si je sais pourquoi: parce que je suis entourée de gens doués de leurs mains qui se font des vêtements à leur taille et bien ajustés et qu’avec mon gabarit hors norme je trouve l’idée sympa depuis bien longtemps).

J’étais déjà la malheureuse propriétaire d’une version gadget en plastique pourri premier prix avec laquelle je galérais pour faire le moindre ourlet. Depuis que j’ai reçu la nouvelle j’ai l’impression de coudre avec une Rolls. Pour les adeptes du tricot c’est un peu comme passer d’aiguilles en plastique qui colle aux Knit Pro.

Avant de faire des vêtements pour moi (ou pour qui que ce soit), la route sera longue, je le sais. Pour commencer j’ai rhabillé ma machine d’une jolie housse (qu’on entrevoit sur la photo) et j’ai fait quelques cabas que j’offrirai sans doute aux copines.

Je reviendrai vous raconter tout ça à mon retour de vacances (je vous vois déjà trépigner d’impatience….rhooo ça va je déconne :))

L’an dernier à peu près à la même époque, quand j’ai réalisé que notre fille allait naître en novembre, ma plus grande angoisse était qu’elle ait froid. Alors je me suis dépêchée de tricoter un peu de « soleil » pour la protéger et j’ai bien fait car cette couverture jaune nous a suivi partout et a bien servi!

Mais pour la petite histoire, je l’ai oubliée en allant à la maternité. Voyant mon embarras, ma mère m’a prêté pour couvrir la petite le Scalène que je lui avait tricoté et qu’elle portait ce jour là.

En voyant notre fille roulée là dedans, je me suis dit qu’en plus grand ça ferait une chouette couverture et qu’en plus ces couleurs lui allaient bien. Alors aussitôt rentrée à la maison j’ai commandé la laine en prévision de l’hiver suivant, me disant que comme ça j’aurais tout mon temps pour tricoter une nouvelle couverture.

J’aime beaucoup cette association de couleurs que j’ai déjà utilisée pour le Scalène de ma mère donc et mon daybreak.

Patron: y en a pas! Juste du point mousse et un peu d’inspiration
Laine: Malabrigo merino worsted coloris black, Uva et Fucsia
D’autres photos sur la page du projet: La couverture de l’an II

Petite nouveauté cette fois-ci, j’ai ajouté une i-cord (la bande noire qui ressemble à du tricotin et qui court sur les deux cotés perpendiculairement aux rayures) pour que la finition soit plus nette.

C’est facile à faire mais trèèèès long. Je me suis inspirée de la technique dite du i-cord bind off (une recherche google vous mènera facilement à plein de tutoriels vidéos).

Cette couverture est vraiment facile à faire: que des mailles à l’endroit. La seule difficulté étant d’avoir de la patience (ça ne monte pas très vite) et en permanence deux pelotes accrochées à l’ouvrage au lieu d’une. Elle est très gourmande en laine (la faute au point mousse qui en consomme beaucoup) mais du coup l’avantage c’est qu’elle est très chaude. Si vous avez une laine en « faux unis » c’est parfait, ça donne un peu de relief aux rayures (en tous cas je trouve).

Le point mousse la rend à la fois épaisse et très moelleuse (ça ferait d’ailleurs aussi un bon tapis de jeu, voire un bon tapis tout court), mais elle garde une tenue assez fluide. Enfin dernier détail d’importance, elle est aussi jolie sur l’envers que sur l’endroit.

Ce n’est plus un secret pour personne, j’aime les tricots simples et faciles. Et celui-ci est définitivement de ceux-là.