… par moments je m’arrête

Je m’arrête un peu, pas longtemps, juste quelques minutes, je regarde en arrière et ça me donne le tournis tellement ma vie a changé en peu de temps.

Par moment ça fait un peu peur, mais finalement c’est plutot grisant.

Je m’arrête, je refais le chemin dans ma tête et je souris en pensant que si on m’avait dit « tu verras dans deux mois tout sera différent », je ne l’aurais évidemment pas cru… et pourtant.

Je m’arrête et je comprends que ce n’est pas seulement la vie qui a été enfin clémente avec moi, mais aussi moi qui ait compris beaucoup de choses.

Je me pose et je me dis que j’aimerais bien partager ce que j’ai compris, mais je n’arrive pas à mettre le doigt sur ce que c’est vraiment.
J’aimerais partager ce « secret » avec toutes mes amies qui galèrent, qui ne vont pas bien, mais je ne sais pas ce que c’est, ni si c’est un secret, ni si ça durera, ni si c’est vraiment important.

Je me pose égoïstement en profitant de ce moment pour moi et je prends conscience que je suis moins disponible pour mes amis et ça ne me plait pas.
Il me reste, non, il nous reste encore un équilibre à trouver dans tout plein de domaines, c’est évident, mais pour etre hônnête, c’est beaucoup plus facile quand on est heureux. Et ça me fait moins peur aussi.
Hormis les contraintes de temps, tout me parait tellement plus simple.

Et j’aimerais ne pas avoir le bonheur égoiste. Vraiment.

2 Commentaires to “… par moments je m’arrête”

  1. ALex :

    Au début il faut toujours un peu de temps avant de trouver cet équilibre dont tu parles. Période pas évidente à gérer vis à vis des ami(e)s.

  2. annelise :

    je suis contente que tu aies compris « ces choses »…et non, tu n’es pas du tout moins disponible, on te parle et on te voit toujours autant. Penser à soi ce n’est pas un mal, ce n’est pas égoïste que de savourer son bonheur, il faut en profiter chaque jour comme si c’était le dernier.
    Personne ne viendra te reprocher de vivre pleinement ces instants. Si quelqu’un le fait, tu me l’envoies, je lui péterai un genou.

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