Posts Tagged ‘Mamiya’

Les Dames de fer

mardi, février 1st, 2011

Photos argentiques prises au Mamiya.
Retouche: rotation pour la première (oui je fais beaucoup de photos penchées)
Film: Kodack portra 160 VC

Pour partir à Londres, j’avais emporté le Mamiya, et j’avoue je suis un peu triste. D’abord parce que sur les deux blocs d’optiques en ma possession, j’en ai un qui foire un déclenchement sur deux (ce qui fait que seule une photo sur deux est prise) et qui doit aussi foirer le réglage d’ouverture (toutes les photos sont trop sombres). L’erreur humaine n’est pas exclue, mais sur autant de photos, ça me paraîtrait quand même étonnant.
Evidemment j’avais choisi de ne prendre que cette optique là à Londres (sinon c’est pas drôle).

Heureusement j’avais fait quelques photos à Paris pendant les fêtes, et j’ai donc au moins ces deux là à vous montrer.

Ensuite, même sur les photos réussies, je trouve les photos du Yashica bien plus belles, à la fois plus « piquées » comme on dit, et d’une douceur assez indescriptible. Pourtant la pelloche est identique puisque j’ai utilisé de la Kodack portra VC 160 dans les deux cas.

Donc en conclusion, et parce qu’on va pas tourner autour du pot 107 ans, ni moi dépenser mes deux reins en révisions, achat d’objos, ou autre pour le Mamiya, c’est finalement le ptit Yashica qui partira sur la terre de ses ancêtres avec moi en avril prochain.

Faut savoir tailler dans le vif.

C’est dit.

Première sortie

dimanche, novembre 21st, 2010

Hier il faisait beau. Pour la première fois depuis longtemps. Et ça tombait bien parce qu’avec Michel, nous avions de nouveaux jouets à tester. Il a craqué pour un Olympus Pen EP1 et plein d’optiques, histoire de voyager léger au Japon.
Je voulais de mon côté tester le Mamiya, savoir si je supporterais son poids toute une journée. Nous sommes donc partis nous balader du côté du Louvre et du jardin des Tuileries.
C’est assez marrant parce que Michel et moi avons des approches complètement opposées de la photo en ce moment. Il recherche la légèreté en numérique, je veux du moyen format carré donc je suis obligée de m’encombrer d’appareils argentiques lourds et volumineux.

Mais on s’amuse comme des gamins et nous sommes contents tous les deux de nos acquisitions, pour des raisons différentes évidemment, mais une au moins en commun: le plaisir de faire des images.

Michel Valdrighi)

J’avoue, le mamiya a été quelque peu customisé. Je lui ai rajouté un grip et une cellule. C’est vraiment plus pratique, plus stable et aussi plus agréable à utiliser. Pas de problème non plus avec le poids. L’habitude de trimbaler le réflex et le 24-70 y sont sans doute pour beaucoup. Autre point de satisfaction l’appareil rentre dans ma jolie besace de voyage Lancel. J’avais peur d’être un peu ridicule avec tout ce fatras et puis non ça passe.

Michel Valdrighi)

Côté prise de vue, le plaisir est le même qu’avec le Yashica. La visée sur ce verre dépoli est splendide et d’un confort sans pareille.

L’achat est donc validé définitivement. Et cette petite merveille tout comme le yashica fait son ptit effet. Les gens viennent m’aborder spontanément c’est assez marrant. Et puis je constate aussi avec amusement que le format carré fait quelques adeptes autour de moi!

Ma Mamiya, here I go again…

jeudi, novembre 18th, 2010

my my, how can I resist you?
Je suis faible. J’ai acheté un nouveau jouet: un vieux Mamiya c330f. Déniché sur eBay (encore) et j’avoue que j’attendais fébrilement de voir ce que donnerait cette première pellicule (pleine de photos débiles, d’auto-portraits à la con mais aussi un très beau portrait de Michel).
L’appareil est totalement fonctionnel, testé, approuvé, adopté.

L’avantage de ce Mamiya c’est que contrairement au Yashica on peut changer les optiques.
J’ai aussi pris une décision (qui a en fait motivé cet achat): faire le Japon uniquement en argentique. Parce que j’aime les défis à la con. Parce que j’aime ces vieux appareils photos à double lentille, leur look rétro, et les réactions qu’ils suscitent.