Archive for the ‘Music and me’ Category

Explosion #2

mardi, mai 25th, 2010

Concert de Band of Skulls, nouveau casino, Paris le 25 mai 2010.

Sans doute mon dernier set live avant un bout de temps, puisque je vais mettre une pause à mes activités de photo de concert.

Dominique avec un grand A comme Artiste

mercredi, mai 5th, 2010

Dominique A c’est un artiste que je ne connaissais que très peu. J’ai eu la chance de pouvoir le photographier lors de son passage au Bataclan il y a quelques semaines. Cela faisait longtemps qu’une performance ne m’avait pas autant impressionnée. L’artiste a une présence phénoménale.

Des lumières très colorées et structurées, assez difficiles à photographier. Au milieu de cette explosion de couleurs j’ai eu envie de noir et blanc pour ce portrait. Et d’un recadrage carré (Mais j’adore vraiment ce format, et j’y reviendrai bientôt vu qu’il a causé mon dernier fumage de carte bleue et donc mon dernier achat de matos photo).

J’aime bien le résultat, l’image et l’ambiance. Je trouve que ça rend bien le coté impressionnant du bonhomme.

Bertrand Belin

lundi, avril 5th, 2010

Une chouette découverte en première partie de Dominique A le 31 mars dernier au Bataclan.
Il s’appelle Bertrand Belin, comme les gateaux. Et en live j’ai beaucoup aimé.

Si tout le monde n'était pas persuadé que je n'écoute que de la zique pourrie…

jeudi, janvier 14th, 2010

… je parlerais de Gush et de tout le bien que je pense de ce groupe.

Mais une légende urbaine dont j’ignore la source prétend que j’ai des goûts musicaux calamiteux. Franchement, je ne comprends pas pourquoi (quoique…finalement, en visualisant la liste des titres contenus dans mon iPod, j’ai comme un doute qui m’assaille mais normalement cette liste est top secret-défense).

Mais autant épargner vos yeux (à lire un truc long et chiant) et ma peine à écrire du blabla (en plus j’ai méga la flemme).  Je vous aurais bien mis des morceaux mais je suis infoutue d’installer un player sur ce blog (et toujours cette flemme) .

Oh et puis merde!!!

En fait si, je ne vais vous parler de Gush, parce que VRAIMENT c’est TRES BIEN et pour le coup vous allez être obligés de me croire parce que ce n’est pas (que) moi qui le dit!

La preuve, ils sont nombreux dans ce que la blogosphère musicale compte de pointures à en penser autant de bien que moi: PlaylistSociety, Soul Kitchen, Le Hiboo

Pour la petite histoire j’ai les ai découverts par hasard, grâce à mon engouement pour un autre groupe dont je suis fan : Caravan Palace.
Après avoir gonflé tous mes potes (et même convaincu quelques un) que Caravan Palace c’est vachement bien et couvert photographiquement tous leurs concerts parisiens ces deux dernières années (oui je me vante, parfaitement, c’est mal, je serai fouettée pour ça), je suis tombée sur Gush qui assurait leur première partie à la Cigale.

Association complètement improbable (tête d’affiche electro-swing, première partie folk) tellement ces deux groupes n’ont rien à voir, mais alors genre RIEN. Et pourtant ce fut la claque. S’imposer dans des circonstances pareilles relevait du miracle et pourtant ils l’ont fait. Ce qui m’a d’abord marquée dans ce groupe ce sont leurs voix. Des harmonies à couper le souffle, beaucoup d’intros à Capella, voire parfois des morceaux entiers, un accord, une complicité qui laisse deviner de suite avant même d’avoir lu leurs bios qu’ils se connaissent et font de la musique ensemble depuis longtemps.

Habituellement les groupes folk rock ont un chanteur sans grand intérêt, là les voix font partie intégrante des compositions et je trouve que ça change tout. Cela donne une sonorité un peu années 60 que personnellement j’aime beaucoup.

Aussitôt ce groupe passe direct dans la case de mes chouchous adorés, et donc depuis j’essaie de dégoter des pass pour leurs prestations. Ce qui me permettra de les voir en tête d’affiche au café de la danse.
Là, se confirme l’énorme potentiel de ce groupe qui mélange tellement d’influences (folk, rock, pop, funk, et même gospel) et dégage une telle énergie que je me sens gourde rien qu’à l’idée d’essayer de vous l’expliquer. (en plus écrire pour décrire  pourquoi j’aime un groupe ou un artiste je suis généralement hyper pas douée pour ça).

Après les avoir ratés à Rock en Seine, ratés pour les premières parties de M ou Hugh Coltman qu’ils ont fait récemment, enfin, à nouveau un pass photo pour leur concert de mardi dernier au scopitone. (Un grand merci à Désinvolt pour le pass).

Un lieu minuscule, entre la boite à chaussures et la boite de nuit, surchauffé, bondé, et qui impose un son et une configuration différente à celle qui est la leur habituellement, mais comme à chaque fois ce fut fabuleux. Et c’est bien là leur force. A la fois l’équilibre parfait du groupe (entre les instruments, les égos, le rôle de chacun, les voix) et leur incroyable faculté à tirer le meilleur de toutes les situations.

La preuve avec cette captation du Hiboo:

HibOO d’Scene : Gush « Let’s burn again » (Live @ Scopitone, Paris – 12.01.2010) from Le-HibOO.com on Vimeo.

Voilà, je ne sais pas ce que je pourrai  écrire pour vous convaincre (en même temps les gouts et les couleurs ne se discutent pas vraiment), donc vous aimerez ou pas, (que j’ai des  goûts de merde ou pas, n’y changeant au final pas grand chose), mais moi en tout cas c’est certain, j’adoooore.

Leur premier album sort le 15 février.

Rendez vous le 11 mars pour un concert à la Maroquinerie et histoire de pouvoir en profiter pleinenement, je pense que vais faire un truc complètement dingue: je vais ACHETER mes places. Je veux être CERTAINE d’y être et ne pas risquer de rater ça parce que je n’aurai pas eu de pass photo (le dieu du pass photo étant bien souvent un capricieux de première il y a des risques que je préfère ne pas prendre!!!)

JE SUIS VERTE Y A DEJA PLUS DE PLACES, SI VOUS ME CHERCHEZ JE SUIS PARTIE PLEURER

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Oh oh cerise sur le gateau mes photos de mardi dernier sont linkées depuis leur site, là c’est joie, fierté, bonheur sur mon coeur (oui quand je dis que j’suis fan c’est pas pour rigloler, une vraie groupie).

moi qui ne voulais pas écrire plein de blabla, je crois bien qu’une fois encore c’est raté !

Un peu de live dans ma life.

lundi, septembre 28th, 2009

On me demande assez souvent pourquoi je fais de la photo de concert, d’où me vient cet engouement pour le live. Il faut dire que je dois paraître un peu maso car quand j’en parle, c’est souvent pour me plaindre: mes collègues ne sont pas sympas, ils me marchent dessus parfois (au sens porpre), c’est souvent la lutte en fosse, il y fait une chaleur à crever, c’est physiquement éprouvant, les fans ne sont pas toujours compréhensifs…

Ma mère trouve cette passion complètement incongrue et qui me connait un peu sait que je suis plutôt casanière comme fille.

Et pourtant je continue.

Voilà encore une addiction dont j’ai du mal à me défaire. Quand je n’en fais pas, ça me manque.

J’ai rarement pris le temps d’expliquer cette passion, et je suis un peu autiste sur le sujet, alors qu’en fait il n’y a pas de raison.

Au départ, j’ai commencé en suivant Xav au concert de Bogart and the addictives, c’était le 21 mars 2008. Un concert à la flèche d’or, cauchemar et passage obligé de tout photographe de concert débutant.

Sauf que moi, j’ignorais tout cela. J’y suis allée avec ma naiveté en étendard, mon 18-50 f2,8 tout neuf à étrenner et sans arrière-pensée. Sans challenge, sans contrainte, et je me suis amusée. D’abord parce que photographiquement j’ai trouvé ça stimulant, un vrai défi parce qu’à priori, en concert, aucune des conditions « théoriquement » nécéssaires pour faire une bonne photo ne sont réunies.

Ensuite parce que j’adore les concerts. Je suis même super bon public pour la musique live. J’aime aller écouter des artistes que je ne connais pas et faire des découvertes musicales de cette façon, beaucoup plus qu’en écoutant la musique sur mon ipod. Et puis j’aime aussi aller voir en concert mes artistes favoris.

En live il y a une athmosphère qui ne se retrouve que là, et je trouve que l’attitude d’un artiste sur scène participe aussi à son univers et à la façon dont on ressent sa musique.

Crédit photo: Rod | Le Hiboo

Faire de la photo de concert a donc été comme une évidence pour combler plusieurs de mes centres d’intérêts à la fois: la musique, le live, la photo, et assez étonnament mon besoin de solitude en photo.

Même si on est au milieu de la foule, entourés de collègues, la photo de concert c’est quelque chose que je pratique seule. Et c’est ça qui me plait. J’ai horreur des safaris photos, je ne photographie jamais rien quand j’en fais. On se sent observé par les autres ou obligés de shooter à tel moment, ça m’aggace.
En concert, je peux prendre mon temps ou pas, décider du moment opportun et de ce qui vaut la peine d’être photographié. Je suis seule à agir et seule responsable du résultat. Les gens ne me donnent pas leur avis sur ma façon de faire ou de tenir mon boitier, je me démerde, et c’est ça qui est bien.

Et puis au milieu des gens dans une salle de concert il y a une énergie très particulière que j’aime vraiment.

C’est à la fois un vrai plaisir et un challenge permanent. Essayer justement de capter ça, l’énergie, l’ambiance (ou d’ailleurs parfois le manque d’ambiance), les émotions qui passent ou pas, et les retranscrire au moyen des images c’est ça le défi et ce que j’essaie de faire. Et ce n’est pas toujours simple car encore aujourd’hui il me faut lutter contre ce réflexe pavlovien du photographe de concert débutant qui veut coûte que coûte faire des portraits en gros plan.

Je parle peu avec les autres photographes et je suis généralement assez timide avec les gens mais c’est toujours sympa de faire connaissance avec les fans (non ils ne sont pas toujours méchants). J’ai un souvenir extraordinaire de ma rencontre avec ceux de Véronique Sanson. On peut dire beaucoup de mal des chanteurs de variété mais dans le cas de Véro, entre son professionnalisme, son énergie débordante, et la gentillesse de son public, je peux dire que c’est ma plus belle expérience de live jusqu’à présent. C’est aussi mon plus grand regret photo, parce que retranscrire cette ambiance m’a été impossible compte tenu des contraintes pour shooter.

Rien ne me rend plus triste que quand un concert survolté donne une impression de « mou », ou quand la communion avec le public ne se voit pas sur les images.  Si c’est le cas c’est que j’ai merdé. Peu importe que les photos soient nettes ou floues, l’athmosphère est ce qui fait tout.

Je le vis un peu comme une remise en question à chaque fois que je sors mon boitier ou que je décharge mes cartes mémoires. C’est être obligée de tout le temps se mesurer au niveau des autres et devoir regarder objectivement mes progrès où mes faiblesses. C’est parfois très dur de voir ce que les autres réussissent à produire et de le comparer à ce qu’on a fait.

Ne manquaient plus que les occasions, de shooter, de progresser. Très vite, en avril 2008 , avec un peu de débrouillardise et d’audace, on réussi avec monsieurgaudy à décrocher un pass photo pour le concert de Caravan Palace à la Cigale. Là grosse claque, premier concert avec une fosse bondée, qui bouge, qui saute partout. J’ai encore un souvenir hallucinant de cette soirée et surtout la certitude que j’en veux d’autres des comme ça.

Et puis c’est un peu comme si la vie les circonstances m’avaient facilité les choses. Une agence qui m’invite à un concert de K à la boule noire. Là c’est l’ami beorn qui me sert de coach.

Ensuite tout s’enchaîne: un passage par le Hiboo chez qui j’apprendrais énormément, une copine qui bosse sur le festival Chorus, un pote qui me donne un contact chez Sony et grace à qui je ferai mes premières photos à l’Olympia, des contacts qui se nouent au fil des demandes de pass photo, et des collaboration avec AirtistSoul-Kitchen, Ziknation. J’en profite d’ailleurs pour remercier tous ceux qui m’ont aidée dans ce parcours semé d’embûches qu’est la quête du saint graal-pass-photo.

Cela fait maintenant un an et demi que j’ai commencé et je dois bien avouer que cette année aura été la plus riche pour moi musicalement en découvertes et photographiquement en apprentissages.

Mon seul regret c’est de ne pas avoir le temps de pratiquer d’avantage pour progresser de façon plus constante. Mais déjà du peu que je fais, le plaisir est énorme et j’espère qu’il durera longtemps.