Dieu et nous seuls pouvons
jeudi, mars 3rd, 2011Je suis incapable de me souvenir comment je suis tombée sur ce bouquin. J’étais persuadée de l’avoir vu cité sur le blog de Valérie dans une discussion sur les « Piliers de la Terre » (que j’ai détesté – le roman hein pas Valérie!). Et puis en allant vérifier, je me suis rendue compte que non.
Est-ce grâce à mon addiction à Télé-Matin et à sa rubrique des libraires qui partagent leurs découvertes? Un article dans la presse? Sur les blog? Impossible à dire.
J’ai juste un vague souvenir de l’enthousiasme de la personne qui en a parlé et c’est justement ça qui m’a poussée à acheter ce livre et à l’ouvrir. Mon temps de transports quotidien s’étant réduit, et ma passion pour le tricot s’étant faite de plus en plus dévorante j’ai tendance à beaucoup moins lire qu’avant (ah il est loin le temps ou je gérais Bookmates, mon site de don de livres, snif!). Mes coups de coeur sont donc hélas plus rares.
Mais, le grand cosmos a fait que les planètes se sont alignées pour faire en sorte que je me plonge avec délice dans la lecture de « Dieu et nous seuls pouvons » de Michel Folco.
Je fais très rarement des articles de critiques ou de recommandations (que ce soit pour la musique, les lectures ou les films) ce pour plusieurs raisons.
La première c’est que j’ai des goûts peu élitistes et que parler de ce que tout le monde adore ou déteste déjà a pour moi peu de sens, surtout si c’est pour aller dans le sens du vent.
La seconde c’est que souvent je suis incapable de dire pourquoi j’aime ou je déteste tel truc à part « j’ai trouvé ça chiant » ou « c’est totalement génial » (ce qui fait des articles assez courts et d’un intéret limité vous en conviendrez).
Mais cette fois-ci, j’ai eu envie de faire un effort et de vous parler de ce livre pour partager cet énorme coup de coeur.
C’est un roman historique qui raconte l’histoire de la famille Pibrac qui exerçait un métier bien particulier: celui de bourreau. Dit comme ça, autant être honnête, ça ne fait pas franchement envie. En plus la couverture est moche et le quatrième de couv vraiment pas du genre qui met l’eau à la bouche.
Et pourtant, j’ai ADORÉ.