Ce matin nous nous sommes levés tôt pour aller au marché de Tsukiji, réservé au poisson et connu pour la vente à la criée du thon rouge.

Pour y assister il faut normalement y être à 5h du matin et la coutume du parfait touriste veut que la visite se termine par un pétit déjeuner de sushis.

Nous nous avons pris l’option touristes flemmards et avons décollé de l’hôtel à 6h30. Et on a bien fait puisqu’en ce moment il n’y a plus de criée au thon.

Peu avant de partir au Japon j’étais tombée sur un reportage au JT présentant le marché comme desert et sinistré depuis les événements récents. J’appréhendais un peu cette visite et j’avais en même temps hâte de voir ce qu’il en était.
Alors effectivement, il n’y a plus de touristes. Par contre il y a une sacré ambiance. Ce qui me laisse croire que les journaliste ont peut être pris l’option grasse mat….

En sortant, nous nous sommes rendus compte qu’un panneau indiquait que l’intérieur de la halle était en fait interdit aux touristes. Pourtant à l’intérieur les gens ne nous ont rien dit de particulier et étaient plutôt sympas, et puis l’un d’entre eux nous a expliqué qu’il fallait sortir. M’est avis qu’on dû être l’attraction de la journée genre: « nan mais mate moi un peu ces trois couillons égarés là! » (et c’est de bonne guerre!).

Évidemment après toutes ces émotions nous sommes allés sacrifier à la tradition du parfait petit touriste pour aller manger des sushis et des sashimis et on s’est tous régalés.

Après ce réveil animé, direction la Tokyo Tower située à quelques stations de métro de là.
La « tour Eiffel de Tokyo » offre sur la ville un point de vue unique et impressionnant:

Il y avait très peu de touristes alors que normalement c’est bondé. Nous avons donc savouré la chance d’avoir ce lieu unique pour nous seuls. C’était plutôt surréaliste:

Retour sur terre et direction Roppongi Hills. Quartier à double facette: résidentiel et calme d’un coté, rempli de magasins et bars, clubs de musique et boites de l’autre.

A midi nous avons eu la chance de dégoter complètement au hasard une petite gargote juste à coté du temple de Sengakuji.
Encore une fois, la grande aventure! Pas de menu en anglais, la tenancière une petite mamie ne sait dire en anglais que poulet frit, huitres frites et porc frit.
On a choisi un peu au hasard. Et bien vous savez quoi? Il ne nous en fallait pas plus pour nous régaler.

J’ai adoré ce petit restaurant qui ne payait pas de mine et tenu par des femmes toutes adorables, ravies de nous voir, limite si j’avais osé je leur aurait fait un bisou en partant !

L’après midi, on a continué à se balader un peu au hasard des quartiers. Nous avons visité les alentours du quartier de Shinjuku notamment Kabukicho le Pigalle local et le temple de Hanazono-Jinja

La fatigue aidant, je m’emmêle les syllabes dans les noms de quartiers ce qui donne des commentaires un peu foireux j’en suis désolée.
Promis aussi dans les prochaines vidéos j’essaierai de ne plus dire « c’est carrément impressionnant »!

Voilà, après tout ça j’avoue mes pieds ont rendu l’âme! Mais ça valait la peine!

La suite au prochain épisode.

PS: article entièrement tapé et photographié à l’iPhone. Désolée si c’est orthographiquement et/ou visuellement pas au top.

PPS: je lis tous vos commentaires et remarques quand j’ai un peu de wifi pour uploader mes articles et d’ailleurs un grand merci c’est vraiment cool de vous lire, mais j’ai pas le temps d’y répondre. Faut pas m’en vouloir hein! La bise à tous.

Cet après midi nous avons fait le tour d’Akihabara.
La mecque de l’electronique, le paradis du manga, des jeux videos, de la photo. Des boutiques qui clignotent de partout.
Et puis au milieu de tout ça une minuscule boutique genre caverne d’Ali Baba du joueur nostalgique!

Voici donc une petite série de photos en spéciale dédicace pour ma gameuse préférée. J’ai résisté, je n’ai rien acheté. Mais ce fut difficile!

La Nintendo 64 édition spéciale Pokemon mon dieu…

Ce matin nous sommes allés visiter le temple de Senso-Ji. Connu pour sa porte d’entrée impressionnante (Kaminarimon) avec son énorme lampion rouge et l’allée commerçante qui relie cette porte au temple lui même.

Encore une fois ce lieu religieux est très animé et l’ambiance y est bon enfant. Seule la dernière salle est très calme.

Plutôt que d’en raconter trop (et parce que je manque de temps) cette fois ci j’ai fait deux petites vidéos.

Je vais essayer d’alterner articles plus détaillés et vidéos je trouve ça sympa de restituer l’ambiance aussi avec des images qui bougent. J’espère que vous aussi.

L’aprèm nous avons visité le quartier autour du musée de Edo-Tokio (malheureusement fermé) et du stade de Sumotori. Assez sympa, moins touristique. Mais plus authentique aussi.
Le soir un petit tour par Akihabara (voir le post dedicacé à Larcenette) et un super diner dans un restaurant de Teppanyaki. Je pense qu’après avoir vu cette vidéos vous n’aurez aucun mal à croire qu’on s’est régalés!

A noter: pas de photo d’Akihabara de nuit avec tous les éclairages parce qu’en ce moment ils sont éteints pour économiser l’électricité.

Aujourd’hui nous avions decidé d’aller faire un petit tour par Kawasaki, une ville de la banlieue de Tokyo, pour assister au festival du Kanamara Matsuri (littéralement le festival du phallus de fer).
C’est une célébration qui a pour thème la fertilité. Un petit tour sur Wikipédia vous en apprendra plus.

Premier défi: s’y rendre. Et pour ça, il a fallu vaincre ceci:

Et là il faut bien être honnête et reconnaitre que c’est l’iphone et l’appli métro de Tokyo que Michel avait téléchargée avant de partir qui nous ont sauvés.
Je dramatise un peu mais en vrai le metro de Tokyo est moins difficile qu’il n’y parait. Et le plus souvent les noms des gares sont traduits en caractères romain, mais il arrive qu’à certaines gares plus petites ou à certaines connexions ce ne soit pas le cas.

Une fois dans la bonne gare il nous a suffit de suivre la foule pour trouver le lieu du festival : le temple de Kanayama

J’avoue que le coté phallique de la célébration me laisse un peu de marbre. Mais il fait beaucoup rire les Japonais et les touristes (et mes deux acolytes)

Normalement ils font défiler le phallus géant sur un char. Mais cette année la parade était annulée.

Nous étions donc cantonnés à l’intérieur du temple.

Il est plutôt joli mais petit donc c’était un peu surpeuplé.

C’est assez étrange de voir une cérémonie juste à deux pas d’un stand qui vendait des « crêpes au goût de gyozas qu’on sait plus comment ça s’appelle mais que c’est vachement bon »

Les enfants et les adultes se ruent sur des sucettes en forme de pénis.
J’ai succombé et j’en ai acheté aussi mais je ne les ai pas encore goutées.

Nous avons poursuivi la visite de Kawasaki et fait un tour dans un autre temple bouddhiste, beaucoup plus grand celui là. Une véritable mini ville.

Très impressionnant. Les gens prient, les enfants courent. Il y a plein de stands qui vendent à manger, des chapelets, des accessoires de priere. Visiblement les temples sont des endroits assez joyeux et « multifonctions ». J’aime bien cette approche c’est moins pesant que dans les lieux de culte qu’on visite habituellement.

Certains accrochent ce qui semble être des voeux. D’autres allument de l’encens.

Je ne connais pas la symbolique de tous ces rites mais c’est un endroit très paisible et coloré. Ça m’a beaucoup plu. Bien plus que les sucettes forme de bite je l’avoue…

A l’arriere du temple nous avons trouvé une rue très animée remplie de boutiques vendant des souvenirs, des pâtisseries des gâteaux secs salés, et des bonbons assez particuliers faits à base d’une pâte de guimauve assez dure. Je vous ai fait une petite video que je rajouterai des que j’aurais le temps.

EDIT: et voici la video

A plus!

Quand on part à l’étranger on est toujours un peu observateur des ptits riens du quotidien qui ne sont pas comme chez nous.
J’aime bien ces détails là. C’est mon coté gamine j’avoue. Certains nous intriguent d’autres sont parfois incompréhensibles, mais c’est toujours intéressant.

Avant quand j’étais plus jeune, et que je voyageais avec ma mère je notais tout dans un carnet. Le parcours, les détails, les anecdotes. Maintenant avec le blog je me dis toujours que je ferai ça en rentrant en faisant des supers articles avec des photos.
Et puis finalement le plus souvent je ne le fais pas faute de temps et de courage une fois rentrée.

Donc tous ces articles sont en fait autant pour moi que pour vous. C’est un peu mon carnet de voyage pour plus tard quand je voudrai refaire et relire/revoir ce voyage.

Voici donc une première revue de ces petits riens et détails insolites que nous avons remarqués:

De ce que j’ai ou observer ici à Tokyo, les femmes sont vraiment très jolies (elles plaisent beaucoup à Peter et je supute que ce soit une des raisons de son engouement pour ce pays!) et surtout très coquettes.
Trop parfois. Les plus jeunes surtout, elles se maquillent tout le temps et à tout moment. Dès qu’elles font une pause. Dans le métro, pendant le repas. Tout le temps. J’en ai vu une se recourber les cils en plein Starbucks.

Elle sont également très nombreuses à porter des chaussures trop grandes. Y compris les escarpins. C’est vraiment étonnant. Je ne sais même pas comment elles font pour ne pas tomber.

Je pensais la mode des jupes courtes et des longues chaussettes opaques disparue. Mais non, elle est encore très vivace ici surtout chez les ados.

Les chapeaux sont ici très à la mode aussi. Des boutiques entières, blindées de monde.

Je sais enfin comment on mange un ramen sans s’en mettre partout: avec un bavoir! Les japonais utilisent des bavoirs jetables comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.

Quand on paie son dû à la caisse il n’est apparemment pas très bien vu de tendre son billet au caissier. Il faut le déposer dans une coupelle prévue à cet effet et on vous rend la petite monnaie de la même manière.

Les japonais adorent la papèterie. Il y a beaucoup de magasins dont c’est la spécialité et de très gros rayons dans les grands magasins. Ils adorent aussi le papier décoré. Les rayonnages sont sublimes:

Ici ce sont les téléphones à clapet qui sont à la mode. Y compris chez les hommes (alors que chez nous ce sont plutôt les femmes qui aiment ces modèles). Je les vois très peu téléphoner par contre ils envoient beaucoup de mails ou de textos.

Les tokyoïtes font beaucoup de vélo.

Ils ont l’air fatigué aussi. Ils s’endorment partout. On a vu plusieurs fois des gens s’endormir dans le métro en train d’écrire un texto

ou même encore pire: on a vu un monsieur s’endormir au restaurant en plein diner avec madame.

Les sonorités françaises sont apparemment très à la mode. Il y en a partout. C’est très rigolo parfois:

Il y a des distributeurs de boissons partout. Mais vraiment partout. A chaque coin de rue. Et petite particularité ils vendent aussi des boissons chaudes en canettes. (ça fait bizarre de boire du van houten bien chaud dans un canette).

Voilà pour ces premières impressions et revue de petits détails. Je les note au fur et à mesure donc l’article n’est pas d’une fluidité a toute épreuve, désolée si c’est pas super agréable à lire.